Numéro |
Pédagogie Médicale
Volume 22, Numéro 4, 2021
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Page(s) | 189 - 193 | |
Section | Tribune | |
DOI | https://doi.org/10.1051/pmed/2021027 | |
Publié en ligne | 1 décembre 2021 |
Dix questions-clés pour avoir les idées claires sur le concept de portfolio★
Ten key questions to get a clear idea of the portfolio concept
1
Aix-Marseille Université, ADEF,
Marseille, France
2
Aix-Marseille Université, Institut national supérieur du professorat et de l’éducation,
Marseille, France
* Correspondance et offprints : Anne DEMEESTER. Laboratoire « Apprentissage, didactique, évaluation, formation » (ADEF), Unité de recherche UR 4671, Institut national supérieur du professorat et de l’éducation, Aix-Marseille Université, Campus de St-Jérôme, 52, Avenue Escadrille Normandie-Niémen, 13013 Marseille, France. Mailto : anne.demeester@univ-amu.fr.
Reçu :
29
Septembre
2021
Accepté :
27
Octobre
2021
Commentaires éditoriaux formulés aux auteurs le 4 octobre 2021
Messages-clés : Le portfolio est un outil d’apprentissage, d’évaluation et de développement professionnel. La démarche portfolio est un processus qui implique l’étudiant et lui permet notamment de développer ses capacités réflexives. Avant d’implanter un portfolio dans un parcours de formation, il est indispensable de se former, former les tuteurs et les étudiants.
Abstract
Key messages: Portfolio is a tool for learning, assessment and professional development. The portfolio approach is a process that involves the student. Portfolios allow students to develop their reflective skills. Before implementing a portfolio, it is necessary to train oneself, tutors and students.
Mots clés : portfolio / compétences / évaluation / apprentissage / réflexivité
Key words: portfolios / learning process / skills / assessment / reflective skills
© SIFEM, 2021
Introduction
Depuis quelques années et notamment avec l’introduction des programmes visant le développement de compétences, le portfolio s’impose dans de nombreuses formations professionnalisantes, notamment dans le secteur santé. À partir de dix questions-clés, cet article a pour objectif de clarifier le concept de portfolio à l’attention des enseignants et formateurs des professionnels du secteur de la santé. En complément des références directement appelées dans le texte, une bibliographie complémentaire est fournie dans un encadré « Pour aller plus loin… ».
Qu’est-ce qu’un portfolio ?
Appelé aussi portefeuille de compétences, dossier d’apprentissage, ou encore dossier de développement professionnel, le portfolio fait l’objet de nombreuses définitions disponibles dans la littérature. Trois définitions données par différents auteurs se complètent et reflètent les différents usages possibles [1–3]. Ainsi, le portfolio est, d’une part, un outil d’apprentissage, de développement professionnel ou d’évaluation [1]. Il permet de collecter les preuves attestant que les apprentissages ont effectivement été développés [2]. Il peut aussi constituer un instrument de légitimation, utilisé à visée de formation ou de certification des apprentissages, voire de certification professionnelle [3].
Peut-on parler d’innovation pédagogique ?
En éducation et formation, le portfolio existe depuis une centaine d’année, développé notamment dans le cadre du mouvement de l’Éducation nouvelle, mais son usage a fait l’objet d’une évolution significative avec l’introduction, à la fin du XXe siècle, des portfolios numériques. Concernant l’enseignement supérieur, le portfolio a fait son entrée par les beaux-arts, l’architecture puis les formations professionnelles. Comme en témoignent les références sur le sujet, l’intérêt pour développer des portfolios dans l’enseignement supérieur [4,5], dont les formations de santé, remonte à une quinzaine d’années [1,6,7].
Les enseignants et formateurs de l’enseignement supérieur sont depuis quelques années déjà incités à changer de paradigme, pour passer d’une logique d’enseignement à une logique d’apprentissage en modifiant leurs pratiques [8]. Selon Tricot [9], « un enseignant réalise une innovation pédagogique quand il conçoit et met en œuvre une façon d’enseigner nouvelle ou inédite ». Cet auteur souligne également « la capacité de l’innovation pédagogique à faire passer des idées anciennes pour des nouvelles », alors même que « certaines de ces idées ont plusieurs siècles ! ».
Pourquoi parle-t-on de « démarche portfolio » ?
L’élaboration d’un portfolio est un processus par lequel une personne tente de démontrer, preuves à l’appui, la part de ses apprentissages qui résultent de l’expérience [10–12]. Le lien entre portfolio, situation et mise en situation professionnelle est direct. Ce processus peut être inclus dans un programme de formation initiale ou tout au long de la vie, mais il peut aussi témoigner d’une démarche personnelle [10]. Comme le soulignent Giet et al. [13], plus que l’outil, c’est la démarche qui importe, en incluant le tutorat, le feedback du tuteur (ou rétroaction) sous forme d’une critique bienveillante et constructive en vue d’améliorer les apprentissages, et la réflexivité. Cette implication réflexive des sujets apprenants est un point d’intérêt essentiel de la démarche portfolio.
Pourquoi introduire un portfolio en formation ?
Pour l’enseignant qui met en place une démarche portfolio, les objectifs sont d’engager les étudiants en les rendant acteurs de leur formation [4], de recueillir des traces ou preuves de leurs apprentissages [11,13] et de développer leurs capacités réflexives [11,13,14].
Pour l’étudiant, le portfolio permet de montrer qui il est, ce qu’il a appris, quelles sont ses réalisations et ses compétences mobilisées en situation d’apprentissage. Le portfolio est un espace personnel et singulier dans lequel il peut illustrer, argumenter, mettre en lien, sélectionner ses expériences les plus significatives afin de répondre à un besoin de formation ou une offre d’emploi. Enfin, s’il est conçu pour, ce qui est souhaitable mais pas systématique, le portfolio pourra l’aider à développer ses capacités réflexives.
Quelles traces d’apprentissage, quel niveau de développement, quel degré de maîtrise ?
Dans les formations centrées sur le développement des compétences professionnelles, le portfolio se présente comme un outil majeur. Selon la définition très complète donnée par Tardif [11], le portfolio présente un échantillon de preuves sélectionnées par l’étudiant dans l’intention de rendre compte fidèlement des apprentissages réalisés au cours d’une période ou au terme d’une période, qui fournit les données nécessaires (dont une auto-évaluation) pour que soit porté un jugement judicieux et éthique sur le niveau du développement des compétences concernées, sur le degré de maîtrise des ressources pouvant être mobilisées et combinées et sur l’étendue des situations dans lesquelles ce niveau de développement et ce degré de maîtrise sont susceptibles de se matérialiser.
Sur quel support ?
Historiquement, le portfolio s’est matérialisé sur des supports papier de type dossier, cahier ou classeur, permettant de regrouper des traces des apprentissages réalisés. À l’heure actuelle, le format est de plus en plus celui du e-portfolio qui permet des mises en liens entre différents objets, offre plus de souplesse dans la mise en page, l’intégration d’informations additionnelles et une variété de formats des preuves versées (photos, vidéo, son…) [8,15–18]. Eduportfolio (https://eduportfolio.org/), Karuta (https://karuta-france-portfolio.fr/) et Mahara (https://eportfolio.cneap.fr/) figurent parmi les principaux supports actuels de développement de portfolios numériques à l’université.
Enfin, plus que la comptabilité de gestes professionnels, de soins ou d’actes, c’est la mise en lien entre des situations ciblées et les compétences développées, les interactions entre l’apprenant et son superviseur et l’activité réflexive produite qui importent car elles donnent du sens à la démarche.
Existe-t-il plusieurs types de portfolio ?
Selon la finalité, on parlera de portfolio d’apprentissage, de portfolio d’évaluation, de portfolio de présentation, ou de portfolio de développement professionnel. Mais il paraît à la fois ambitieux et compliqué de tout combiner, tant pour les enseignants que les étudiants ! Il est donc important de définir ses objectifs éducationnels avant d’implanter le portfolio en formation.
En analysant l’organisation de leurs contenus, Webb et al. ont identifié quatre architectures typiques qu’ils ont nommées de façon métaphorique : panier de course, grille-pain, colonne vertébrale et gâteau mixé [18]. Le premier, « panier de course », est non sélectif et s’avère peu pertinent en formation puisque l’auteur dépose toutes les traces qu’il souhaite sans organisation spécifique. Les trois autres sont des portfolios sélectifs, ne collectant que des traces a priori pertinentes pour répondre à des objectifs précis. Le modèle du « gâteau mixé » représente une forme particulièrement élaborée de portfolio fondé sur le caractère interdisciplinaire d’un parcours pour mettre en lien situations, connaissances et compétences, dans une recherche de sens. Le modèle de la « colonne vertébrale » privilégie l’articulation entre compétences et modules qui composent une formation. Enfin, celui du « grille-pain », très sectorisé et fréquemment observé, reflète l’architecture « en silo » des formations organisées par contenus disciplinaires.
Comment implanter le portfolio ?
La première chose à envisager avant d’implanter un portfolio est de se former. Il est conseillé de commencer par un projet simple et réalisable afin de ne pas se trouver conjointement confronté à la complexité de la démarche et à celle du contexte dans lequel elle est déployée. Dans la mesure où le portfolio est ancré dans une perspective socio-constructiviste, il est conseillé de travailler en équipe avec les collègues impliqués dans la formation. Pour réussir son implantation, il est primordial de prendre le temps de « penser » le portfolio : pour quel public ? Avec quelle finalité ? Dans quelle temporalité ? Sur quel support ?
Au-delà de ces questions générales, il est indispensable de former également les tuteurs associés et les étudiants, ces derniers pouvant se révéler résistants à l’exercice s’ils n’en comprennent pas le sens. L’efficacité du portfolio réside dans les interactions générées avec le tuteur ou entre pairs, et à son potentiel réflexif. Les modalités d’accompagnement et de suivi du portfolio doivent être organisées en amont afin de pouvoir en informer les étudiants (nom du tuteur, calendrier, consignes, séminaires…).
Comment « penser » le portfolio ?
Dans notre expérience au Centre d’innovation pédagogique et évaluation (CIPE) de l’Université d’Aix-Marseille, et en collaboration avec un ingénieur pédagogique, nous avons conçu une méthode pour « Penser le portfolio », basée sur un schéma original baptisé « Maisongramme » (figure 1). Nous avons imaginé celui-ci en nous inspirant des travaux de Fortin sur la créativité [18]. Le but de notre atelier est d’aider les collègues de composantes universitaires de tous secteurs disciplinaires à ébaucher ou affiner leur projet en les invitant à réfléchir de manière structurée et individuelle dans un premier temps. Pour cela, les participants sont invités à renseigner le « Maisongramme ». Un second temps de confrontation, en binôme cette fois, permet à chacun d’enrichir et d’ajuster son projet. Un accompagnement spécifique par un ingénieur pédagogique peut être réalisé sur demande, de la conception à l’implantation du portfolio.
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Figure 1 « Maisongramme » pour penser son portfolio. Auteurs : Anne Demeester et Alice Carne, CIPE Aix-Marseille université, 2017. |
Et ensuite… ?
La préparation des étudiants à la démarche portfolio suit immédiatement les étapes d’implantation précédentes. Cela commence par des consignes précises, un calendrier, la désignation des tuteurs et le partage des outils permettant d’observer la progression des apprentissages. Comme préconisé par Poumay et al. [14], une fois le processus engagé, des séminaires de régulation entre pairs peuvent s’avérer utiles et efficaces, tout en offrant aux enseignants une option de suivi moins chronophage. En effet, le manque de temps est souligné comme un écueil fréquent dans la démarche, au regard des moyens mis à disposition dans l’enseignement supérieur. Dans les approches pédagogiques centrées sur le développement de compétences et selon la finalité visée, une grille d’auto-évaluation, d’évaluation formative ou sommative peut être prévue, croisant les attendus et les niveaux de performance afin d’objectiver et d’observer la progressivité des apprentissages. Cette option exigera de vérifier que les attendus et leurs indicateurs, ainsi que les niveaux de performance, soient suffisamment explicites pour tous, donc travaillés ensemble en amont.
Conclusion
Le portfolio est un support de formation reconnu et à présent bien documenté visant à organiser des traces de leurs apprentissages recueillies par les étudiants, à montrer le niveau de développement de leurs compétences et à renforcer leurs capacités réflexives. Les portfolios numériques facilitent le dépôt sous différents formats ainsi que le partage entre étudiants, tuteurs, voire de potentiels employeurs. Dans la perspective d’implantation d’un portfolio en formation, il est indispensable, d’une part, de s’assurer du format exportable du support choisi car il reste la propriété exclusive de l’étudiant ; d’autre part, il est également indispensable de se former et de former tous les acteurs impliqués avant de les engager dans cette démarche.
« Pour aller plus loin… »
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Liens d’intérêts
L’auteure ne déclare aucun conflit d’intérêts en lien avec le contenu de cet article.
Approbation éthique
Sans objet.
Références
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Citation de l’article: Demeester A. Dix questions-clés pour avoir les idées claires sur le concept de portfolio. Pédagogie Médicale 2021:22;189-193
Liste des figures
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Figure 1 « Maisongramme » pour penser son portfolio. Auteurs : Anne Demeester et Alice Carne, CIPE Aix-Marseille université, 2017. |
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