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Numéro
Pédagogie Médicale
Volume 21, Numéro 1, 2020
Page(s) 13 - 19
Section Recherche et perspectives
DOI https://doi.org/10.1051/pmed/2020026
Publié en ligne 5 août 2020

© SIFEM, 2020

Introduction

Dans une perspective éducationnelle, la motivation est l’interaction des perceptions qu’a l’étudiant de lui-même et de son environnement, qui l’amène à choisir l’activité éducative proposée, à persévérer et s’y engager, dans un but d’apprendre [1]. Pelaccia et Viau ont proposé une autre définition qualifiée de « modèle dynamique de motivation », qui relie la motivation intrinsèque à son produit en termes d’apprentissage. Cette dernière définition repose sur trois perceptions : la perception de la valeur de l’activité éducative, la perception de sa compétence à conduire l’activité et la perception de sa contrôlabilité de l’activité [2].

Les facteurs motivant nos actes ainsi que les mécanismes impliqués dans l’élaboration de nos décisions et nos actions restent toujours des sujets de discussion [1] dans le domaine éducatif [35], le domaine du travail [68] et de la formation [9,1013].

Selon la théorie de l’autodétermination (TAD), le comportement humain est régulé par plusieurs classes de motivation. La motivation intrinsèque (MI) est l’engagement dans une activité en raison du caractère intéressant, de la satisfaction et du plaisir que l’individu peut ressentir à la pratiquer. Cette régulation intrinsèque est subdivisée en trois composantes : la MI à la connaissance, à l’accomplissement et à la stimulation. Pour sa part, la motivation extrinsèque (ME) est le fait de réaliser une activité afin d’en tirer du plaisir ou d’éviter quelque chose de déplaisant ; elle est tributaire de quatre composantes : la ME par régulation intégrée, par régulation identifiée, par régulation introjectée et par régulation externe. L’amotivation caractérise les situations au cours desquelles une personne n’accorde pas de valeur à une activité ou à un comportement et ne croit pas qu’un résultat valable sera obtenu avec certitude [1417].

L’admission aux études médicales au Maroc se fait sur une pré-sélection suivie d’un concours, comportant quatre épreuves (mathématiques, physiques, chimie et sciences de la vie et de la terre) sans test d’aptitude. Les études se déroulent en sept ans et comportent : un premier cycle de sciences précliniques et fondamentales (première et deuxième années) ; un deuxième cycle des sciences cliniques (de la troisième à la cinquième année) ; une sixième année effectuée sous la forme d’un externat à temps plein au centre hospitalier universitaire ; une septième année constituée d’un stage à plein temps dans un hôpital périphérique ou autre structure du réseau sanitaire [18].

Compte tenu des particularités de la formation médicale qui se caractérise par une grande charge de travail, par une double formation – théorique à la faculté et pratique en milieu hospitalier – et enfin par la longueur de son cursus, l’étude de la motivation chez les étudiants en médecine s’avère importante [19].

Dans notre contexte académique, celui de la Faculté de médecine de Marrakech, la pertinence de documenter le profil motivationnel des étudiants a émergé à partir du triple constat suivant : 1) beaucoup d’étudiant(e)s sont poussés par leurs parents ; 2) après l’euphorie au premier cycle, nous avons constaté une perte de l’engagement des étudiants et une remise en question du choix ultérieurement ; 3) plusieurs indicateurs de démotivation sont observés vers la cinquième année.

L’objectif de notre étude était d’identifier les motifs de choix des études médicales et de déterminer les différents types de motivation chez les étudiants inscrits en premier cycle des études de médecine à la Faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech.

Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale et descriptive, réalisée en 2017 à la Faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech.

La population cible de notre enquête était constituée par les étudiants inscrits en premier cycle de médecine générale (404 et 485 étudiants de première et deuxième années respectivement) au cours de l’année universitaire 2016/2017.

Un questionnaire auto-administré anonyme a été remis aux étudiants en main propre au cours des travaux dirigés qui se déroulent les après-midi, vers la fin du deuxième semestre (avril 2017). Le questionnaire avait fait l’objet d’une évaluation préliminaire une semaine auparavant, auprès des étudiants des services de réanimation médicale et chirurgicale, afin d’apporter d’éventuelles modifications nécessaires à une bonne compréhension des questions et d’estimer le temps moyen des réponses. Tous les participants ont été informés des objectifs de l’étude ; leur participation était volontaire avec respect de l’anonymat. Sur la base de l’estimation effectuée, un temps de 15 minutes a été accordé pour répondre au questionnaire. Les questionnaires ont été récupérés immédiatement après complétion.

Le questionnaire a été élaboré à partir d’une revue de la littérature. Il comprenait deux sections :

  • la première concernait les données sociodémographiques telles que : l’âge, le sexe, le niveau d’étude, le pays et le lieu d’origine, le secteur des études secondaires, le niveau d’instruction des parents, la profession des parents, les membres de la famille exerçant dans le domaine de la santé, le moment du choix des études médicales et le rang de la médecine en tant que choix d’études (premier choix ou non) ;

  • la deuxième explorait la motivation académique à l’aide de l’échelle de motivation en éducation-études universitaires (EME-U), développée et validée par Vallerand et al. en 1989 [20]. Cet instrument de mesure, comportant 28 items, a été développé sur la base de la théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan [21]. Pour chacun des 28 items de l’EME-U, l’étudiant doit préciser, sur une échelle de Likert à sept modalités (1 – Ne correspond pas du tout ; 2 – Correspond très peu ; 3 – Correspond un peu ; 4 – Correspond moyennement ; 5 – Correspond assez ; 6 – Correspond fortement ; 7 – Correspond très fortement), dans quelle mesure l’énoncé proposé correspond à une raison justifiant sa poursuite des études universitaires. Le score d’un étudiant à l’une des sept composantes de la motivation correspond à la moyenne des quatre items qui la constituent.

Les 28 items sont regroupés en sept dimensions correspondant aux sept types de motivation repris au sein du continuum d’autodétermination :

  • motivation intrinsèque à la connaissance (MICO) : items 2, 9, 16, 23 ;

  • motivation intrinsèque à l’accomplissement (MIAC) : items 6, 13, 20, 27 ;

  • motivation intrinsèque à la stimulation (MIST) : items 4, 11, 18, 25 ;

  • motivation extrinsèque par régulation identifiée (MEID) : items 3, 10, 17, 24 ;

  • motivation extrinsèque par régulation introjectée (MEIN) : items 7, 14, 21, 28 ;

  • motivation extrinsèque par régulation externe (MERE) : items 1, 8, 15, 22 ;

  • amotivation (AMOT) : items 5, 12, 19, 26.

Cet instrument permet aussi de distinguer la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque : la motivation intrinsèque comporte la somme des MICO, MIST, MIAC et MEID ; la motivation extrinsèque englobe la somme des MEIN et MERE

L’analyse descriptive a consisté au calcul des pourcentages pour les variables qualitatives, et des paramètres de positionnement et de dispersion pour les variables quantitatives (moyenne, médiane, écart-type, quartiles). La distribution normale des variables a été étudiée par le test de Kolmogorov-Smirnov. En analyse bivariée, la comparaison des variables qualitatives a fait appel au test statistique de Chi2 de Pearson et celui de Fisher si nécessaire, en plus du t-test de Student pour comparer les variables quantitatives. L’analyse statistique a été effectuée à l’aide du logiciel SPSS. Le seuil de significativité a été retenu pour un p < 0,05.

Résultats

Les taux de réponse au questionnaire étaient de 80,44 % (325/404) et 78,55 % (381/485) pour la première et la deuxième année respectivement.

L’âge moyen des étudiants était de 19,12 ± 1,02 ans, avec une prédominance féminine dans 65 % des cas. Le reste des caractéristiques sociodémographiques est résumé dans le tableau I. L’évaluation de la motivation à l’aide de l’EME-U montrait une prédominance de la motivation intrinsèque dans ses composantes de motivation intrinsèque à la connaissance et à l’accomplissement, suivie de la motivation extrinsèque dans ses composantes motivations extrinsèques par régulation identifiée et par régulation introjectée (Figure 1). Globalement, les scores documentant la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque étaient respectivement de 5 ± 1,07 et de 4,9 ± 1,29.

La comparaison des deux sexes montrait que les étudiantes étaient plus motivées (sur les deux composantes intrinsèque et extrinsèque) que les étudiants (Tableau II).

Tableau I

Caractéristiques sociodémographiques des étudiants.

thumbnail Figure 1

Mesures des différentes composantes de la motivation (score en moyenne ± écart-type). 1 – Ne correspond pas du tout, 2 – Correspond très peu, 3 – Correspond un peu, 4 – Correspond moyennement, 5 – Correspond assez, 6 – Correspond fortement, 7 – Correspond très fortement.

Tableau II

Comparaison des types de motivation et leurs composantes selon le sexe.

Discussion

Notre étude montrait une nette prédominance féminine parmi les répondants (65 %). Ce constat constitue un changement de l’état des lieux, puisque en 2009 une enquête menée par le ministère de la Santé a révélé que 60 % des médecins étaient masculins [22]. Cet inversement du sex-ratio observé est conforme à la tendance mondiale de féminisation de la profession médicale, les femmes représentant maintenant une proportion importante et croissante des médecins dans de nombreux pays. En France, le rapport de l’Observatoire national de démographie des professions de santé de 2004 [23] a objectivé que 65 % des étudiants de deuxième année de médecine étaient des femmes [24,25] ; selon des prévisions, les femmes médecins constitueraient plus de la moitié des médecins en exercice à l’horizon 2025 [26]. Au Royaume-Uni, l’effectif des médecins femmes a augmenté de 60 % entre 1995 et 2005 [27]. Dans notre contexte, la prédominance féminine peut être expliquée par l’affaiblissement des contraintes qui pesaient sur les filles dans l’institution scolaire et familiale, ainsi que par leur émancipation. Il est possible que cette prédominance féminine ait influencé nos résultats dans le sens d’une surestimation de la motivation. Ceci serait dû au fait que les étudiantes étaient plus motivées que les étudiants comme le montrent clairement nos résultats.

Dans notre étude, 7 % des pères et 2,5 % des mères sont médecins. La présence de parents médecins chez les étudiants en médecine a été aussi rapportée par Millan et al. [28] (25 % des pères et 8 % des mères). L’existence d’un parent médecin favorise la décision et la volonté de rester dans le monde dans lequel on a grandi [29]. Plus de la moitié des pères et 40 % des mères avaient un niveau d’études supérieures. Dans l’étude d’Ausman et al. [30], 80 % des pères et 61 % des mères ont un niveau d’étude universitaire. Selon Calixte, les parents à partir de leur propre histoire à l’école et de leur propre réussite, jouent un rôle de modèle et enseignent à leurs enfants la valeur de l’éducation, permettant ainsi de renforcer la croyance de l’enfant dans ces études et de consolider son engagement [31].

Dans un tiers des cas, les étudiants ont souhaité devenir médecins dès leur enfance. Ainsi, dans l’étude Molnar et al. [32], 57 % des étudiants avaient pensé à choisir les études médicales dès leur enfance, alors que dans l’étude Millan et al. [28], la majorité des étudiants avait souhaité s’engager dans la filière médicale dès la période de lycée.

En général, les étudiants optent pour les études médicales car ils sont attirés par le volet scientifique, désirent aider et soigner les autres [33,34], cherchent les avantages liés à la profession tels que l’acquisition d’un statut social et la sécurité financière [35,36]. Dans notre travail l’attrait pour les sciences et le désir d’aider et de soigner les autres, puis l’indépendance professionnelle, le prestige et la sécurité financière, étaient les facteurs motivationnels.

Pour explorer la motivation en milieu universitaire en se basant sur la théorie de l’autodétermination (TAD) de Deci et Ryan [21], Vallerand et al. [20] ont conçu et validé un outil appelé « échelle de motivation en éducation-études universitaires » (EME-U) qui comportait 28 items regroupés en sept dimensions correspondant aux sept types de motivation au sein du continuum de l’autodétermination. Cet instrument permet aussi de stratifier ces sept dimensions au regard des motivations intrinsèque et extrinsèque. Ces deux dernières étaient plus importantes chez les étudiants de sexe féminin et ce de façon significative, alors que l’amotivation caractérisait significativement les étudiants de sexe masculin. Ceci pourrait expliquer le fait que les étudiantes ont un meilleur rendement et sont donc amenées à exceller dans leurs études [37,38]. Pour encourager la motivation intrinsèque des étudiants en médecine, certains auteurs postulaient que lorsque les enseignants soutiennent cette motivation, l’étudiant devient de plus en plus motivé et développe ainsi une meilleure compréhension des concepts enseignés, ce qui consolide sa persistance dans les activités d’apprentissage et lui confère un sentiment de compétence [39]. Le concept du soutien à l’autonomie encourage un climat d’apprentissage dans lequel les enseignants tiennent compte des points de vue des étudiants et les encouragent à assumer la responsabilité de leurs propres apprentissages [40,41]. Cette autonomie, indispensable pour l’acquisition de nouvelles connaissances, permet une amélioration de la perception qu’a l’étudiant de sa compétence, qui peut être améliorée s’il perçoit le lien entre les connaissances théoriques et pratiques et s’il arrive à assimiler la pertinence du cours dans le cursus et par rapport aux besoins professionnels [42]. Dans ce sens, notre établissement s’est engagé en implantant et renforçant des techniques d’enseignement telles que la supervision du raisonnement clinique (SRC) et la mise en place d’un centre de simulation. En effet, un programme de formation de formateurs avec la participation d’experts internationaux a débuté depuis plus de cinq ans. Ceci a permis de généraliser ces méthodes au cours des stages hospitaliers et d’organiser des séances de SRC avec un planning étalé sur toute l’année.

Par ailleurs, une réforme des études médicales est en cours au Maroc. Les responsables facultaires sont fortement engagés dans cette réforme et exploiteront les résultats de la présente étude dans le cadre du processus de révision du curriculum, travail déjà engagé avec le comité des programmes et la commission pédagogique qui examinent différentes hypothèses de révision des programmes.

Notre travail peut être crédité d’un certain nombre de forces. Alors que l’enquête constituait une première initiative de cette sorte en médecine générale au Maroc, le taux de réponse s’est révélé relativement élevé. Nous pensons que le fait que l’enquêteur soit un étudiant thésard diminue l’influence du biais d’autorité institutionnelle sur les réponses des étudiants. Les qualités psychométriques du questionnaire EME-U ont été vérifiées à plusieurs reprises [20,4345]. Cependant, certaines limites sont à évoquer. La complexité de la motivation humaine est loin d’être cernée par un simple questionnaire. Notre enquête était monocentrique. Pour limiter le biais de désirabilité sociale, l’enquêteur a sollicité des réponses honnêtes. Enfin, sur le plan méthodologique, l’EME-U a été validé sur une population collégiale et universitaire non professionnelle.

Les résultats de notre étude pourraient être généralisés aux autres facultés marocaines et même, sous certaines conditions, maghrébines du fait du taux de réponse élevé à l’enquête, de la diversité des profils des répondants qui permet une certaine représentativité et de la comparabilité des contextes des différentes facultés marocaines (même cursus et conditions d’apprentissage) et maghrébines.

Conclusion

La motivation intrinsèque joue un rôle primordial dans le choix des études médicales, suivie de la composante extrinsèque qui la consolide. L’étude du même groupe d’étudiants à la cinquième année de leurs cursus pourrait nous renseigner sur l’évolution de leurs motivations.

Contributions

Abdelhamid Hachimi a participé à l’élaboration du questionnaire, au recueil des données, à l’interprétation des résultats, à l’écriture du manuscrit et à son approbation finale. Ayman Ismail et Adam Hajjine ont contribué à l’élaboration du questionnaire, au recueil des données et à l’interprétation des résultats. Latifa Adarmouch a participé à l’élaboration du questionnaire, à l’interprétation des résultats, à l’analyse statistique, à l’écriture du manuscrit et à son approbation finale. Mohamed Amine a participé à l’interprétation des résultats, à l’analyse statistique et à l’approbation finale du manuscrit. Mohammed Bouskraoui a participé à l’interprétation des résultats et à l’approbation finale.

Liens d’intérêts

Aucun auteur ne déclare de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Mohammed Bouskraoui et Mohamed Amine sont des responsables facultaires

Approbation éthique

Non sollicitée.

Selon la loi marocaine, seules les études interventionnelles nécessitent l’avis d’un comité d’éthique.

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Citation de l’article : Hachimi A., Adarmouch L., Ismail A., Hajjine A., Amine M., Bouskraoui M. Profil motivationnel des étudiants du premier cycle de la Faculté de médecine de Marrakech. Pédagogie Médicale 2020:21;13-19

Liste des tableaux

Tableau I

Caractéristiques sociodémographiques des étudiants.

Tableau II

Comparaison des types de motivation et leurs composantes selon le sexe.

Liste des figures

thumbnail Figure 1

Mesures des différentes composantes de la motivation (score en moyenne ± écart-type). 1 – Ne correspond pas du tout, 2 – Correspond très peu, 3 – Correspond un peu, 4 – Correspond moyennement, 5 – Correspond assez, 6 – Correspond fortement, 7 – Correspond très fortement.

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