Pour une transformation des épreuves classantes nationales en un examen classant national

Shifting from national ranking examinations to a national ranking assessment

Département d'Anatomie et de Cytologie Pathologiques - Faculté de Médecine - 76000 Rouen - France

Auteurs de correspondance : Francis Roussel, Pavillon J Delarue - CHU de Rouen - 76031 Rouen Cedex. Tel : + 33 (0)2 32 88 82 12. Francis.Roussel@univ-rouen.fr Francis.Roussel@chu-rouen.fr

Résumé

Propos : Les Epreuves classantes nationales (ECN) sont organisées à l’issue du deuxième cycle des études médicales en France. Elles ne constituent ni un examen – puisqu’aucune performance minimale n’est requise –, ni un concours – puisque le nombre des postes offerts dépasse le nombre de candidats –. Tous les étudiants qui se présentent sont admis en rang utile pour choisir un poste d’interne. Exégèse : L’auteur plaide pour une évolution de simples épreuves nationales classantes vers un examen national classant, qui aurait une fonction certificative en fixant un niveau minimal de performance à satisfaire. Il explore les enjeux et la faisabilité d’une telle évolution. Conclusions : La décision de transformer les épreuves classantes nationales de fin de second cycle en examen national classant et certificatif comporte une dimension de nature à la fois pédagogique et politique. Elle clarifierait les objectifs à satisfaire pour les étudiants et réorienteraient favorablement l’activité des examinateurs au profit de la pertinence de l’examen.

Abstract

Purpose: In France, National ranking examinations (NRE) are organized at the end of the second cycle of medical studies (6th year). They are neither an exam, as no minimal level is required, nor a competitive examination, as the number of positions overpasses the number of candidates. All students taking NRE are allowed to choose a position of resident. Exegesis: The author pleads for an evolution from simple national ranking examinations to a national ranking assessment, that would have a certificating function to ascertain a suitable level of performance. He explores the stakes and the feasibility of such an evolution. Conclusions: The decision to shift from simple national ranking examinations at the end of the second cycle to a national ranking assessment, has pedagogical and political dimensions. It would clarify the objectives to fulfil for students and it would positively transform the examinators’ activity towards the relevance of the exam.